Société d’ Histoire de Revel Saint-Ferréol PARU DANS LES CAHIERS DE L’ HISTOIRE NUMERO - 13 - 2008 |
AprEs la REvocation DE L’EDIT de Nantes (Octobre 1685) les AssemblEes du dEsert en Revelois
Maurice de Poitevin |
Sous le faux prétexte qu’il n’y avait pratiquement plus de protestants dans le royaume de France, Louis XIV, par l’Edit de Fontainebleau du 17 octobre 1685, révoquait l’Edit de Nantes (1598) accordé par Henri IV à ses anciens coreligionnaires. L’événement en lui-même était inouï : c’était la seule fois dans l’histoire de l’Ancien régime qu’un roi abolissait un édit « perpétuel et irrévocable » de l’un de ses prédécesseurs. La Révocation de l’Edit de Nantes est un acte majeur de l’histoire de notre pays.
En vertu de cet Edit, « tous les temples de ladite Religion Prétendue Réformée » (en abrégé R.P.R.) seraient démolis. Tous les « ministres » (pasteurs) devraient sortir du royaume, quinze jours après la publication de l’Edit, « à peine de galères ». Tous les enfants nouveau-nés seraient « dorénavant baptisés par les curés des paroisses ».
« Défendons à nos dits sujets de la Religion Prétendue Réformée de plus s’assembler pour faire l’exercice de ladite religion, en aucun lieu ou maison particulière ».
Les écoles « particulières » étaient fermées pour ne pas transmettre la Foi aux enfants. Enfin, l’Edit interdisait aux protestants de quitter le royaume. La religion réformée n’existait donc plus.
Les protestants étaient considérés comme catholiques, et désormais, ils seront appelés « nouveaux convertis » (en abrégés N.C).
En fait, dés 1686, la résistance huguenote s’organisa activement ; elle fut à la fois individuelle ou familiale, mais aussi collective. Le peuple protestant avait une remarquable connaissance de la Bible, écoutée longuement (parfois apprise par cœur) dans les réunions de cultes d’avant la Révocation ; en outre, la lecture des Saintes Ecritures (malgré l’analphabétisme) autour de parents pieux ou dans des veillées de quartier entretenait la ferveur religieuse. Ces cultes de famille, à domicile et en secret, pouvaient peu à peu s’agrandir, réunissant des amis et des voisins pour devenir ce que l’on nommait, au XVIIIème siècle, cultes de « société » ou « assemblées particulières ».
Celles-ci, sans participation des pasteurs, connurent une réelle vague parmi les notabilités huguenotes.
(1) GARRISSON (Janine), La Révocation de l’Edit de Nantes. Le coup de grâce, L’histoire, n°77, avril 1985, pp.44-45.
* (bandeau de titre) méreau de reconnaissance des protestants
La résistance collective était représentée par des réunions clandestines avec des prières communes, des sermons et des chants de psaumes.
Ces « assemblées publiques » étaient appelées « assemblées du Désert ».
Le mot Désert n’est pas seulement pris dans son sens propre, c’est à dire un lieu éloigné et solitaire, mais plus profondément dans le sens biblique ; il rappelle la traversée du désert par les hébreux après leur départ d’Egypte (2)
L’Eglise du Désert (3) clandestine et illégale, est généralement divisée en deux périodes parles historiens du protestantisme : le premier Désert (ou « Désert Héroïque ») se situe entre la Révocation de l’Edit de Nantes (1685) et les années 1760 ; il est marqué par « des accès de violences », suivis de périodes d’accalmies relatives.
Vers 1760, apparaît « le second Désert », où s’établit peu à peu une tolérance de fait qui permet de fréquenter les assemblées interdites sans prendre de risques (4).
Les premières assemblées clandestines sont attestées très tôt. Dix jours après la Révocation, on entendait dans une métairie près d’Anduze (Gard) quelques personnes chanter des psaumes.
Le dimanche suivant dans la paroisse voisine, plus d’une centaine de personnes tenaient une première assemblée avec des prédications. Nouvelle assemblée à Vauvert (région de Nîmes) dans le souterrain d’un château, quelques jours avant la Noël 1688 (5)
Dans le pays Castrais, nous avons comptabilisé 258 assemblées clandestines (chiffre minimum) (6).
Dans le sud de l’Albigeois, les premières assemblées eurent lieu les 19 et 20 février 1686, entre Saint – Félix et Durfort, et les 18 février et 29 décembre 1687 sur la communauté de Saint – Amans – Valtoret.
(2)JOUTARD (Philippe), La résistance protestante, L’histoire, n°77, 1985, pp.60-67.
(3) Cette expression date du XXème siècle, mais les contemporains écrivaient couramment « Les Eglises ».
(4) JOUTARD(Philippe), LIGOU (Daniel), « Les déserts », dans Histoire des protestants de France, Toulouse, Privat, 1977,p.189.
5)JOUTARD (Philippe), Les Camisards, Paris, Gallimard – Julliard, collection « Archives », 1976, pp.35 – 38.
(6) Les assemblées du Désert furent très nombreuses, peut-être un millier. Bien entendu, la plupart ne laissèrent aucune trace dans les documents d’archives. Seuls le Pays Castrais et le Lauragais furent touchés par ces réunions publiques. Le Nord de l’actuel département du Tarn est à exclure.
Celles – ci, faute de pasteurs, étaient l’œuvre de modestes laïques, de prédicateurs (parfois des femmes) plus ou moins itinérants, appelés « prédicants » par les autorités.
Ces assemblées se tenaient, sous Louis XIV, dans une grange, une étable, une caverne et surtout dans les bois, lors des périodes dangereuses.
Pendant les époques de calme relatif (sous Louis XV), on préférait des espaces découverts, avec la présence, dans les environs immédiats, d’une petite source ou d’un petit ruisseau, pour faciliter l’approvisionnement en eau des êtres humains et éventuellement des chevaux.
Bien entendu, ce culte public était soumis aux même rigueurs administratives que le culte privé.
En effet, l’ordonnance du 12 mars 1689 prévoyait la peine de mort pour les personnes prises en flagrant délit d’avoir assisté à des assemblées ; celles arrêtées en dehors des lieux de l’assemblée étaient condamnées aux galères à vie.
Sous le règne de Louis XIV, la répression a été particulièrement féroce par le nombre d’arrestation (environ 60% de celles répertoriées), de personnes tuées (86%) ou exécutées (au nombre de 9 exclusivement sous Louis XIV). Aux époques suivantes, la répression a été plus épisodique et moins brutale.
La déclaration du 14 mars 1724 codifiait toute la législation antiprotestante en précisant clairement les peines encourues pour ceux coupables d’assemblées : les galères à vie pour les hommes, la prison perpétuelle pour les femmes, et la peine de mort pour les porteurs d’armes.
Enfin, l’ordonnance du 9 novembre 1728 permettait aux intendants et aux gouverneurs d’imposer une amende arbitraire aux « nouveaux convertis » pour une assemblée illicite.
Sceau du pouvoir judiciaire…
Placé en haut du jugement, le plus souvent une condamnation à vie sur les galères du roi…
Après la terrible répression de trois assemblées de nuit en 1726, il
fallut attendre 1744 – 1745, pour connaître de grandes et nombreuses
assemblées (plus du tiers de celles répertoriées).
En effet, les religionnaires profitèrent de troupes
importantes dues à la guerre de Succession d’Autriche pour réactiver
leurs Eglises. Ces assemblées se tenaient presque toutes en plein jour,
généralement tous les dimanches, sinon plus souvent..
Contrairement aux époques précédentes, elles se déroulaient
souvent « dans la plate campagne et à découvert », voire même à
proximité des villes de garnisons (Castres, Mazamet).
On s’y rendait sans mystère, « aussi ouvertement
que les catholiques à l’église ».
Les parents y conduisaient leurs enfants, de telle sorte qu’on atteignait parfois des milliers de participants.
La composition sociale de ces assemblées changea profondément par rapport à celles du règne de Louis XIV : « aux gens du menu peuple » se joignirent « ceux des classes plus élevées », marchand, procureurs, notaires, avocats et quelques gentilshommes ou anciens officiers en uniforme (7).
Dans le cadre de ces grandes assemblées, il y eut celle de Palleville – au lieu dit, Sarda – le 6 septembre 1744.
Nous publierons intégralement les trois rapports établis à la suite de cette assemblée, à savoir ceux du subdélégué de Lavaur, du « mouchard » et de l’intendant du Languedoc.
(7) POITEVIN (Maurice de), Les assemblées du « Désert » en Pays Castrais, Cahiers de la Société Culturelle du Pays Castrais, n°4, 1989, pp.1 – 9.
§
Le 20 juin 1744, dans le consulat de Revel.
§ Le dimanche 25 octobre 1744, à un quart de lieue de la ville de Revel : 3 à 400 personnes.
§ Le 6 décembre 1744, dans la ville de Revel, deux assemblées nombreuses, en même temps.
§ Le 19 décembre 1744, au lieu – dit Lastaillades, en la métairie d’en Teste, consulat de Soréze.
§ Dans la nuit du 17 au 18 juillet 1746, au quartier appelé Lieys Pendut (Chemin Perdu), situé sur la Montagne Noire, à une demi - lieue de Revel ; assemblée achevée vers une heure du matin ; 200 N.C. ; deux ministres ; deux mariages bénis ; 1000 livres d’amende et 370 livres de frais.
§ Dans la nuit du 1er au 2 août 1748, à La Garrigole, consulat de Soréze ; début de l’assemblée à neuf heures du soir ; sept mariages ; 1500 livres d’amende et 257 livres de frais.
§ Dans la nuit du 15 au 16 août 1752, « au quartier dit à ST Roch, sur le sommet de la Montagne de St Ferréol », à une demi – lieue de Revel ; 1000 livres d’amende et 255 livres de frais.
§ Dans la nuit du 8 au 9 juin 1754, dans un bois appelé Desperquières, communauté de Revel, au cours de la visite de l’évêque de Lavaur à Puylaurens. Environ 1100 Nouveaux Convertis, notamment du Pays de Foix. Un ban de mariage et trois mariages. « Assemblées surprises » par les soldats : deux sentinelles tuées, trois arrestations dont les demoiselles Marie et Suzanne Sarrat, filles d’un marchand et facturier en bas de la ville de Revel. Le nommé Gabriel Bourrel, fabricant en bois, de la paroisse de St Pierre de Calveyrac, consulat de Revel, est condamné aux galères.
perpétuelles par contumace ; le sieur Faure, lieutenant au bataillon de milice d’Albi, est emprisonné plusieurs mois dans la citadelle de Montpellier ; 1000 livres d’amende.* (Voir la reproduction du jugement du 10 octobre 1754 sur cette Assemblée).
§ Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1758 : dans le bois de Sarda, situé sur le terroir de la communauté de Gandels (diocèse de Lavaur) ; emprisonnement des nommés Rouyre et Batut (originaire de Puylaurens), soldats (en congé) du régiment de Talasu (en garnison à Brest), qui faisaient le guet durant l’assemblée ; 800 livres d’amende et 298 livres de frais, pour les communautés de Revel, Soréze, Palleville, Lastouzeilles, Poudis et Blan.
§ Dans la nuit du 18 au 19 avril 1761, au lieu – dit En Teste, près du ruisseau de la Garrigolle, au-dessous du bassin de St Ferréol, communauté de Soréze, ; 900 livres d’amende et 390 livres de frais, pour les communes de Revel, Soréze, Palleville, Lastouzeilles, Poudis et Blan.(8)
§ Le 13 octobre 1776, assemblée générale, (appelée « Assemblée de la Cène »), tenue par les protestants des environs de Puylaurens, Revel, Soréze et Saint Paul, dans un bas-fond, situé à proximité immédiate de l’église de Couffinal(« 600 personnes »), de neuf heures du matin à sept heures du soir.(9)
(8) POUZOL (Claude), Une assemblée du « Désert » à St Ferréol, Soréze, au lieu – dit « En Teste », Commission de la culture de la Mairie de Soréze, Le Ravelin, mai 2004, n°14.
(9) C’est la dernière assemblée mentionnée dans les archives pour le Pays Castrais. Voir POITEVIN (Maurice de), Les assemblées du « Désert » en Pays Castrais, Cahiers de la Société Culturelle du Pays Castrais, n°4, 1989, pp33 – 52.
Un peu d'histoire sur l'Eglise Réformée à
Revel et à Puylaurens
(Documents réunis et communiqués par Madame Laure Pélissier)
A partir du règne de François I°, les idées nouvelles de la réforme calviniste vont se propager en France.
Dès 1562, l'église protestante de Revel prit une grande extension, si bien que le réformateur genevois Théodore de Bèze écrivait que " les principaux docteurs, bourgeois, marchands, avocats et artisans de la ville s'étaient fait recevoir et incorporer à l'église. "
A Revel, pendant toute la période des GUERRES DE RELIGION, les affrontements furent violents entre catholiques et protestants.
Période de l'histoire très confuse, où catholiques et protestants se disputent Revel et y firent alternativement régner leur autorité, trop souvent marquée par des persécutions et des destructions. C'est ainsi qu'en 1576, les protestants, maîtres de la ville démolirent tous les édifices qui servaient au culte catholique : seule l'église dominicaine fut épargnée pour leur servir de lieu de culte.
La lutte continua jusqu'à la promulgation de l'EDIT DE NANTES , le 13 Avril 1598,qui accordait une certaine liberté aux protestants. Ils en profitèrent pour construire leur premier temple.
CE PREMIER TEMPLE
A été construit vers le milieu du " couvert haut ", actuellement galerie du Nord, en grande partie avec les matériaux provenant de l'église du couvent de dominicains. Il était contigu à la maison Faure-Lajonquière (actuellement maison de Maitre Trouche). La porte du temple donnait sur le couvert, et l'on y lisait encore jusqu'en 1793 l'inscription que la révolution fit disparaître :
" Qui veut savoir quelle est cette maison
C'est du grand Dieu la maison d'oraison ".
Il fut achevé le I° Mai 1590. C'est donc à peu près à l'avènement d'Henri IV que l'église réformée de Revel put avoir son premier temple. Elle fut aussi, à cette époque , pourvue du ministère permanent de pasteurs. Jusqu'alors, bien que régulièrement constituée, elle avait du se contenter de s'assembler dans des maisons particulières ou dans l'ancienne chapelle des Dominicains.
Malheureusement la paix que procura l'Edit de Nantes aux protestants ne fut pas de longue durée ! L'assassinat d'Henri IV en 1610 ramena les luttes religieuses.
Sous la minorité de Louis XIV, les persécutions recommencèrent et les protestants furent tout de suite l'objet de diverses vexations : plus d'état-civil, fermeture des écoles et temples, interdiction des mariages mixtes, exclusion de certaines fonctions, instruction obligatoire des enfants dans la religion catholique, conversions forcées...En 1665 la porte du temple donnant sur le couvert Nord fut murée, le cimetière commun interdit aux protestants fut exclusivement réservé aux catholiques ,ce qui poussa les protestants à acheter un terrain sur le chemin de la Guirguille pour leur servir de lieu d'inhumation.
En 1681 Louvois créa ce que l'on appela les " dragonnades " ; les soldats -généralement des dragons- étaient logés chez des protestants réfractaires, jusqu'à ce qu'ils acceptent de se convertir.
Ainsi, le 15 Octobre 1685 , quatre compagnies du régiment de Koenisgsmark arrivèrent à Revel et obligèrent plusieurs protestants à abjurer devant le curé de la paroisse .
Toutes ces mesures vont préluder à la REVOCATION DE L'EDIT DE NANTES qui eut lieu le 18 Octobre 1685. Cette même année, le présidial de Castelnaudary ordonna en outre la destruction du temple de Revel.
Du moment qu'il n'y a plus ni ministres ni temples où l'on puisse pratiquer en commun la " religion prétendue réformée ", les autorités royales sont persuadées que le protestantisme va décliner rapidement parmi les " obstinés ".
En fait, dès 1686 la résistance huguenote s'organise activement : c'est l'heure des cultes de famille, des " assemblées particulières " : les protestants de Revel se réunissaient clandestinement pour leurs cultes dans une maison contigue à celle des Faure galerie du Nord qui avait deux issues, l'une sous le couvert, l'autre rue du temple .
Fidèles à leur foi, les protestants organisèrent leur résistance : ce furent les " ASSEMBLEES du DESERT " qui à partir de 1744 marquèrent un nouveau regain de l'église réformée. Elles avaient lieu en pleine campagne ou dans quelque métairie reculée, sur convocation secrète, et souvent en présence de foules nombreuses . On y célébrait le culte, mais aussi, souvent, mariages et baptêmes . Ceux qui étaient " surpris " étaient condamnés à une amende, à l'emprisonnement à perpétuité pour les femmes, aux galères pour les hommes, voire même à la peine de mort.
Les fidèles de Revel se rassemblaient en des lieux qui nous sont bien connus : à la métairie d'En Teste, ,prés de la Garrigole, au quartier Saint-Roch, à Saint-Ferréol ; d'importantes assemblées se sont tenues dans le bois de la métairie de Sarda, à Palleville .La dernière assemblée citée fut celle du 13 Octobre 1776, appelée " Assemblée de la Cène ".Elle se réunit dans un bas-fond, à proximité immédiate de l'église de Couffinal , et regroupait les protestants venus de Revel, Soréze, Puylaurens, Lavaur, et dura de neuf heures du matin à sept heures du soir.
En 1787, l'EDIT
DE TOLERANCE mettait officiellement fin à toute répression à l'égard
de l'église réformée qui se voit reconnaître un état-civil légal.
Mais en 1789, sous la révolution, l'exercice public du culte fut suspendu ; aucune
assemblée ne put se tenir jusqu'en 1796.
Cependant, dès 1793, Les " anciens " de l'église de Revel, soucieux de procurer aux protestants un lieu de culte, décidèrent la construction d'un nouveau temple. Dans ce but, l'un d'entre eux, Monsieur Lacombe , acheta deux vieilles maisons dans l'actuelle rue du temple.
L'ACTUEL TEMPLE DE REVEL :
En 1802, la famille Lacombe fit don à l'église réformée de ces maisons , qui furent démolies, et à l'emplacement desquelles se trouve le temple que nous connaissons (acte du 7 Fructidor an X ).
Une souscription fut alors lancée pour la construction du temple et trouva auprès des chefs de famille un accueil empressé. Les travaux de construction furent menés avec enthousiasme :
Commencés en Septembre 1802 (Vendémiaire an X ), ils étaient rapidement achevés en Juin 1803 (Prairial an XI ).
La dédicace du temple eut lieu le dimanche 30 Prairial de la même année. La municipalité assista officiellement et en corps à cette cérémonie, et c'est en 1804 que le culte protestant fut officiellement rétabli à Revel par Napoléon.
Les aménagements intérieurs furent complétés par de nouvelles souscriptions :
en 1817 : établissement du parquet de la table de communion.
en 1893 :
revêtement de la façade, pose d'une bible ouverte en pierre sculptée au
dessus de la porte.
D'autres réparations importantes furent faites en 1951.Enfin en 1989,le
temple a été entièrement rénové, il est ainsi plus clair, plus
accueillant dans sa simplicité.
Si le culte reste sa vocation première, sa rénovation permet de l'utiliser comme lieu d'accueil et d'ouverture sur la ville pour des activités culturelles telles que concerts, conférences, expositions...
Construit à l'aide des souscriptions des membres de l'église, le temple de Revel était propriété de l'église réformée de Revel (acte en date du 7 décembre 1906,au moment de la séparation de l'église et de l'état). Il est actuellement propriété de l'église réformée du Lauragais, église due au regroupement des deux églises de Revel et Puylaurens, en 1984.
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